Les entreprises, et les PME ont de plus en plus de mal à recruter, c’est un fait. Comment l’expliquer ? Pourquoi les jeunes ne se battent plus pour obtenir un poste ? Est-ce vous qui devez vendre votre offre d’emploi ? La réponse en quelques points.
Le présentéisme, c’est démodé ?
Premièrement, il semblerait que les jeunes recherchent un équilibre de qualité entre vie personnelle et vie professionnelle, qui passe par du temps libre. C’est pour cette raison que des pratiques comme le télétravail sont privilégiées.
« Le travail au bureau…non, chez moi c’est mieux »
Chez Indeed par exemple, moteur de recherche d’emplois, les salariés peuvent travailler à distance sans restriction. Mais l’entreprise va même plus loin et offre la possibilité de prendre des congés illimités. Comment cela fonctionne-t-il ? Grâce à une condition : on peut aller bronzer à Bali à condition d’atteindre ses objectifs.
Selon C. Chantala, Directeur commercial France, cette solution n’a connu « aucun abus depuis 3 ans ».
Sans aller jusque-là, offrir la possibilité du télétravail est essentiel aujourd’hui pour fidéliser les jeunes salariés.
L’ambiance de travail critère n°1
Pour 93% des jeunes talents, le critère n°1 est la bonne ambiance de l’entreprise. D’où l’intérêt de mesurer le climat social de son entreprise, et d’être en mesure de fournir des chiffres précis. Découvrez ici comment faire!
Également, selon une étude de Jobteaser, 6 candidats sur 10 consultent les avis sur l’entreprise, avant d’envoyer leur candidature. La multiplication des sites web dédiés, comme Glassdoor, fait de votre réputation employeur un enjeu essentiel.
La bonne idée ? Recueillir les avis des candidats, après leur entretien d’embauche. A la fois pour éventuellement les rattraper, et pour attirer de nouveaux talents. Je Donne Mon Avis vous propose une solution simple pour collecter les avis candidats.
Une véritable quête de sens
Au niveau éthique
En outre, les millenials et plus jeunes sont à la recherche d’une chose : du sens dans leur travail. Ils n’hésitent d’ailleurs pas à boycotter les entreprises qui ne respectent pas leur conviction, par exemple la protection de l’environnement. Et ce, quitte à gagner moins. C’est notamment ce à quoi s’engagent les 30 000 signataires du Manifeste étudiant pour un réveil écologique (2019).
Au niveau du développement personnel
Les jeunes veulent aussi s’accomplir dans ce qu’ils font. Concrètement, cela passe par l’intrapreneuriat. Prenons l’exemple de Google. L’entreprise applique la règle des 80-20, c’est-à-dire 80% du temps des salariés consacré à leurs activités principales, et 20% pour les les autres projets. Quels projets ? Des réalisations et réflexions en collaboration, qui ont par ailleurs donné naissance à des produits comme Chrome ou Maps.
En réalité, un jeune sur deux, entre 15 et 29 ans serait tenté par l’idée de créer sa boîte (Source : Challenges). De ce fait, la relation à l’employeur est différente. On n’envisage plus, en général, de rester dans dans la même entreprise à long terme.
Ainsi, les entreprises peuvent encore séduire les jeunes, et c’est tant mieux. Mais cela ne se fera pas sans une écoute permanente des collaborateurs, quelques efforts et remises en question organisationnelles 😉